Les Français sont de plus en plus nombreux à placer leur excédent d’épargne dans les sociétés civiles de placement immobilier, SCPI. Ces dernières en effet, ont su démontrer leur parfaite résilience face aux périodes tendues, comme c’est le cas avec l’économie en crise de 2020.
Les SCPI pour dégager des compléments de revenus sûrs
Nombreux sont les produits de placement ayant vocation à produire des compléments de revenus, mais ceux des SCPI sont les plus sûrs. Ceux-ci proviennent de locataires sélectionnés suivant des critères rigoureux et ce, par un exploitant expérimenté – la société de gestion. Par exemple leurs chiffres d’affaires et leurs résultats sur les trois dernières années s’il s’agit d’une entreprise, et les revenus pour les porteurs à bail d’immeubles résidentiels.
Avec les SCPI, la probabilité de non-distribution de dividendes est faible puisque les risques sont mutualisés grâce à l’existence de plusieurs preneurs à bail exerçant dans différents secteurs d’activité. De plus, le parc immobilier lui-même est diversifié et donc sécurisé quelle que soit la nature de la crise.
La valeur de la SCPI pendant la crise 2020
Alors que les cours des actifs financiers et boursiers se sont effondrés au cours de la période critique de février-mars 2020, la valeur des SCPI s’est maintenue : pas de baisse du prix de la part, pas de chute du rendement – celui-ci étant toujours de plus de 4% comme lors des années saines, soit 4.18% pour 2020.
L’année 2020 fut particulièrement risquée ; cependant les SCPI ont continué à distribuer des dividendes et enregistré un taux de recouvrement plus que satisfaisant. Ce qui fait de ces dernières une « valeur refuge » exceptionnelle, tout comme l’immobilier physique lui-même, l’or et les métaux précieux.
Comment les SCPI ont su s’amer face à la crise ?
Nous avons évoqué la diversification précédemment. À cela s’ajoute les différentes stratégies des sociétés de gestion, aussi bien au niveau des locataires que du parc immobilier lui-même.
- Au niveau locataire : un accompagnement sur mesure a été lancé afin de maintenir les baux. Les mesures prises se traduisent par un report des loyers pour certains des locataires, loyers recouvrés vers le second trimestre. Très peu de SCPI ont finalement eu recours à l’annulation des loyers.
- Au niveau parc immobilier : certaines sociétés de gestion ont su tirer profit de la période de crise pour mettre en œuvre leur stratégie opportuniste. L’immobilier risque en effet de connaître des bouleversements face au changement de la nature de la demande locative sur le marché. Par exemple, en ce qui concerne l’immobilier de bureaux et de commerce qui tient désormais compte des mesures sanitaires imposées.
Les SCPI pour constituer son patrimoine
La manière la plus intéressante de se constituer son patrimoine, quelles que soient ses capacités financières, demeure aujourd’hui la SCPI. Tout investisseur peut commencer avec un petit montant, son apport personnel, qu’il pourra mixer avec un financement à crédit. Ce dernier est d’ailleurs un excellent moyen de mettre à profit l’effet de levier, dans le but de développer son portefeuille. Rappelons aussi que les SCPI se distinguent de l’immobilier physique par leur ticket d’entrée à prix très raisonnable, ainsi que par une meilleure liquidité, puisque qu’il s’agit de la revente de parts et non d’une cession d’immeuble.
Les SCPI répondent à de multiples attentes, au niveau patrimonial, financier et fiscal. Il est donc possible d’opter pour la diversification de son portefeuille d’actifs en tenant compte de ces différents besoins. Afin de sécuriser ce dernier, il vaut mieux obtenir toutes les recommandations du conseiller en gestion de patrimoine : quel montant investir, quelles proportions de SCPI composera le portefeuille, quels autres produits alternatifs y injecter éventuellement, etc.
